d’après Magalie Turquin
Théâtre jeune public
Il n’y aura pas d’humanité sans pardon,
il n’y aura pas de pardon sans justice,
mais la justice sera impossible sans humanité
Yolande Mukagasana
Dates à venir
- Mars 2018 : Collège Pierre Mendes, Paris
- Avril 2018 : Collège (Houël)
- Avril 2018 : PVC
Dates passées
- Mardi 2 Mai 2017 : Ecole élémentaire publique Lamoriciere, 75012 Paris
- Mercredi 3 Mai 2017 : Ecole élémentaire publique Championnet, 75018 Paris
- Jeudi 4 Mai 2017 : Ecole élémentaire publique Ave Maria, 75004
- Jeudi 11 Mai 2017 : Ecole élémentaire 9 rue Bretonneau, 75020
- Vendredi 12 Mai 2017 : Ecole élémentaire publique Wurtz, 75013
- Lundi 15 Mai 2017 : Ecole élémentaire 41 Chabrol, 75010 (Deux représentations)
- Mercredi 17 Mai 2017 : Ecole élémentaire 41 Chabrol, 75010
- Vendredi 19 Mai 2017 : Ecole élémentaire de Reuilly (école A), 75012
- Lundi 22 Mai 2017 : Ecole primaire publique Planchat, 75020 (Deux représentations)
- Mercredi 24 Mai 2017 : Ecole élémentaire publique Eugène Reisz, 75020 (Deux représentations)
- Vendredi 26 Mai 2017 : Ecole élémentaire publique Saint Charles, 75015 (Deux représentations)
- Lundi 29 Mai 2017 : Ecole élémentaire du 10 Bauches, 75016
- Mercredi 31 Mai 2017 : Ecole élémentaire publique Lesseps, 75020 (Deux représentations)
- Jeudi 1 Juin 2017 : Ecole élémentaire Général Lasalle, 75019
- Mardi 6 Mars 2018 : Collège Pierre Mendes France, 75020 Paris
- Jeudi 8 Mars 2018 : Collège Pierre Mendes France, 75020 Paris
- Vendredi 16 Mars 2018 : Collège Pierre Mendes France, 75020 Paris
- Jeudi 5 Avril 2018 : Collège Houël, Romainville (Deux représentations)
- Mardi 3 Avril 2018 : Ecole Paul Vaillant Couturier, Romainville
- Vendredi 6 Avril 2018 : Ecole Paul Vaillant Couturier, Romainville
Public
- CM2 et Collégiens (de la sixième à la troisième)
Équipe
- Mise en scène et jeu : Catherine Decastel
- Explications historiques : Catherine Decastel
- D’après le livre « Innocent » de Magali Turquin
Durée
- Spectacle : 35 minutes
- Explications historiques : 20 minutes
- Débat : 20 minutes
Le livre
Innocent est un roman que Magalie Turquin a écrit à partir de nombreux témoignages.
« Courir au-delà de l’épuisement, du dernier souffle, de l’ultime instant. Courir à en vomir. Courir pour ne pas mourir »
Voilà où commence l’histoire. Nous sommes au Rwanda en 1994, au coeur du génocide des Tutsis, un petit garçon fuit.
L’histoire qui se raconte ici est personnelle, intime et pourtant elle fut partagée par des millions de personnes. Un million d’entre eux n’y survivront pas mais ce petit garçon traversera les collines et les marécages jusqu’au difficile pardon nécessaire pour la vie d’après, celle de la reconstruction.
L’histoire
Le spectacle ne prend qu’un court extrait du livre et se compose d’une moitié autour de l’histoire d’Innocent et de sa famille, sa fuite et la mort de ses proches, puis d’une moitié sur comment vivre après le génocide.
Il s’attache à la réconciliation populaire et nationale que le Rwanda a réussi à mettre en place. Les Gacacas (tribunaux populaires) ont tenté cet impensable « vivre-ensemble » : les rescapés avec leurs bourreaux. Comment se parler ? Comment pardonner ? Comment se saluer tous les jours au marché ? Comment reconstruire ensemble leur pays ?
Objectifs pédagogiques
– comprendre le mécanisme de mise en place d’un génocide (mots déshumanisant un groupe, mise à l’écart, discrimination, lois, préparation de la propagande, mise à exécution)
– sensibiliser à l’histoire rwandaise et aux mécanismes des génocides
– comprendre et mener une réflexion sur le processus de réconciliation nationale au Rwanda
Il s’agit d’aborder l’Histoire du Rwanda par une histoire personnelle et intimiste d’un petit garçon avec l’évocation de l’Histoire sans les détails des violences afin d’émouvoir sans choquer. Le spectacle n’aborde jamais comment les tueries ont eues lieu, mais s’attache aux mécanismes qui les a rendues possibles.
L’histoire d’Innocent est l’histoire d’un enfant de leur âge auquel les élèves peuvent facilement s’identifier. Il n’est pas rare que pris par le spectacle ils en oublient complètement que ce n’est pas le témoignage personnel de la comédienne.
Innocent vit l’impensable pendant le génocide et voit sa famille mourir sous ses yeux mais termine son histoire sur la question du pardon et de comment vivre encore ensemble (avec les tueurs).
Cette question donne toujours lieu à beaucoup de commentaires des enfants mais est essentielle car elle met en question la viabilité d’une société reposant sur la vie en communauté d’une nation et ce, malgré les fractures qu’elle a pu vivre.